Lac de Peiroou : un écrin de nature dans les Alpilles. Randonnées et paysages à couper le souffle.
Le Lac de Peïroou est un lac artificiel situé dans les Alpilles, à Saint-Rémy-de-Provence, en direction des Baux-de-Provence. Son nom provient du provençal, faisant référence aux cavités naturelles de la roche due à l'érosion. Initialement, le lac avait pour but de desservir en eau la ville antique de Glanum.
Découvrez le magnifique Lac de Peiroou et le Massif des Alpilles vus par drone. Capturés par: Les belles régions de France.
Interdiction d'accès au lac de Peïroou pour les véhicules à moteur
Par l’arrêté municipal n°2024-34 qui interdit aux véhicules à moteur la circulation sur le chemin des Espagnols (menant au lac) et le stationnement sur la zone du lac. Cette interdiction est valable du 15 avril au 15 septembre 2024 inclus
Notez que l'accès est aussi soumis à des restrictions estivales en raison des risques d'incendies.
La ville invite les automobilistes à se garer au parking du cimetière des Juifs, situé à 1,6 km du lac (lien vers l'itinéraire Google Maps).
Pour se rendre au lac de Peïroou, plusieurs options s'offrent aux visiteurs :
Veuillez noter que le chemin menant au lac comporte un dénivelé significatif, ce qui peut être difficile pour les personnes en mauvaise forme physique.
Sous le règne d'Auguste, la ville de Glanum s'est développée et urbanisée, nécessitant une source d'eau fiable pour son développement. En l'absence de sources naturelles suffisantes, il a été décidé de construire un barrage et un aqueduc.
Le barrage a été construit dans la gorge des Peirou, idéale pour cela grâce à sa morphologie. Ce barrage permettait de stocker de l'eau pendant les périodes de sécheresse et d'alimenter l'aqueduc menant à la Fontaine triomphale de Glanum. Bien que le barrage antique ait disparu, des traces de sa structure sont encore visibles.
L'actuel barrage, érigé en octobre 1891, occupe le même emplacement que son prédécesseur romain. Le lac de Peiroou constitue aujourd'hui un site d'une beauté naturelle remarquable, faisant de lui l'une des destinations favorites des habitants de Saint-Rémy et des touristes.
L'aqueduc occidental transportait l'eau du barrage à travers divers aménagements dans le rocher. Il suivait un parcours spécifique pour atteindre un château d'eau à Glanum. Bien que l'aqueduc ait disparu, des traces de ses fondations ont été identifiées.
Ces constructions, remarquables par leur architecture audacieuse, ont finalement été abandonnées et récupérées au cours du temps, disparaissant du paysage.
Type : | Barrage-poids à crête déversante (un barrage poids est un barrage dont la propre masse suffit à s'opposer à la pression exercée par l'eau). |
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Altitude : | 130 m |
Hauteur : | 19 m |
Développement : | 22 m |
Largeur : | 7m (base) - 1m (crête) |
Capacité : | 80 000 m3 |
Source : Panneaux d'informations sur le site lui-même. |
Il est nécessaire d'obtenir une carte de pêche spécifique au lac, car la carte de pêche nationale n'est pas valable à cet endroit. Ces cartes peuvent être achetées à l'Office de Tourisme de Saint-Rémy-de-Provence.
Le lac de Peïroou, un écosystème délicat, est soumis à des règles strictes:
Interdiction d'accès au lac de Peïroou pour les véhicules à moteur
Les piétons et les cyclistes sont toujours autorisés à accéder au lac, sauf en cas de très haut risque incendie.
Pour en savoir plus, consultez la page de la mairie de Saint-Rémy-de-Provence.
Le site du lac soumis aux restrictions d'accès du massif des Alpilles lors des périodes de sécheresse.
Lien vers le site du parc des Alpilles
Accès réglementé pour la période estivale (du 1er juin au 30 septembre).
L'accès estival au massif des Alpilles est soumis à des contrôles stricts pour prévenir les risques d'incendie.
Un arrêté préfectoral régule l'accès aux zones forestières des Bouches-du-Rhône, notamment pour la sécurité des promeneurs et la protection des sites vulnérables, du 1er juin au 30 septembre. Selon le degré de risque, l'accès peut être autorisé (niveau orange ou rouge) ou totalement interdit (niveau noir) pour la journée. Les informations sur l'accès sont mises à jour quotidiennement pour le lendemain et peuvent être consultées sur le site de la préfecture Carte d’accès aux massifs forestiers des Bouches-du-Rhône, ou en contactant le 08 11 20 13 13 (0,06 €/min).
En savoir plus sur les restrictions sur le site de la mairie
Ce texte provient d'un panneau d'information situé sur le site d'origine, récupéré par OCR. Il a été écrit par Sandrine Agusta-Boularot, ERF et Jean-Louis Paillet, architecte DPLG, IRAA-CNRS.
Sous le règne d'Auguste, Glanum s'agrandit, s'urbanise et modifie considérablement son centre monumental. Soucieuse d'adopter un nouveau mode de vie « à la romaine » mais aussi de permettre le développement de son artisanat et d'assurer en permanence le nettoyage de son égout majeur, la ville ne pouvait plus se contenter du débit irrégulier de l'étroite canalisation proto-historique du vallon Saint-Clerg, ni des eaux profondes de sa nappe phréatique. Les Glaniques avaient besoin d'une eau sous pression.
En l'absence d'une source pérenne importante située à proximité du site et à une altitude suffisante pour permettre une adduction d'eau par écoulement gravitaire, il était nécessaire de construire un barrage et un aqueduc.
L'étroite gorge des Peirou (« marmites », en provençal) située dans le premier vallon, dit de la Baume, à l'ouest de Glanum, était, par sa morphologie, particulièrement adaptée à la construction d'un barrage. Ce dernier avait le double avantage d'assurer une réserve pendant les périodes de sécheresse et d'élever le niveau de la prise d'eau de manière à ce que l'aqueduc qu'elle desservait puisse alimenter la Fontaine triomphale de Glanum.
Le barrage antique du vallon de la Baume a totalement disparu, mais les encastrements en escalier (double queue d'aronde) dans lesquels ses blocs de grand appareil venaient latéralement se placer sont encore visibles derrière la voûte du barrage moderne construit en 1891. Le rapport de la hauteur du barrage sur son épaisseur à la base (indice = 0,27), sa forme convexe ainsi que ses puissants appuis, de part et d'autre, sur les pentes rocheuses de la gorge des Peirou, permettent de restituer un barrage-voûte, le premier actuellement identifié de l'histoire des techniques.
À partir des relevés, il est possible de restituer sa hauteur à 14,70 m et son rayon de courbure inférieur à 28,60 m. Cet ouvrage devait comporter deux prises d'eau équipées de vannes, l'une à la hauteur de l'aqueduc pour pouvoir l'alimenter, l'autre tout à fait en bas du barrage afin de permettre une vidange complète de la retenue d'eau qui devait être légèrement supérieure à 80 000 m³.
L'aqueduc a également complètement disparu mais les nombreuses traces de ses fondations dans le rocher ont pu être identifiées. Ces traces sont de trois types et correspondent à des fonctions différentes. La large entaille linéaire au profil en L servait à asseoir la fondation du mur droit de la canalisation et une partie de son plancher. Les entailles ponctuelles et isolées, toujours en contrebas de l'entaille linéaire en L, correspondent à l'assiette des fondations isolées des piliers qui, reliés entre eux par des arcades adossées à la paroi escarpée, supportaient et épaulaient le plancher et le mur gauche de la canalisation. L'étroite rigole au profil en U, creusée dans le plancher de l'entaille linéaire en L, a servi à l'encastrement d'une conduite de plomb après la destruction de la canalisation maçonnée.
Il est possible de proposer une estimation théorique de la largeur de l'emprise au sol de l'aqueduc, 1,78 m, et des dimensions intérieures du canal lui-même : 0,59 m pour sa largeur et 0,89 m pour sa hauteur.
En aval de la gorge des Peirou, l'aqueduc suivait en serpentant la courbe de niveau des 119 m en rive droite de la vallée, franchissait le vallon de la Barre sur un pont à un seul niveau, contournait un dernier éperon avant de franchir sur un petit ponceau, signalé au XVIIIe siècle, le thalweg actuellement traversé par la route départementale Saint-Rémy / Maussane. L'aqueduc aboutissait sur un château d'eau qui devait se situer à proximité de l'actuel pavillon d'accueil de Glanum. Des tuyaux de plomb desservaient ensuite la Fontaine triomphale et le secteur thermal.
Pour l'antiquité, ce barrage-voûte et cet aqueduc adossé à des escarpements doivent être considérés comme des œuvres d'une grande hardiesse architecturale. Évidemment, la canalisation qui était l'élément le plus fragile tomba en ruine la première. Le barrage semble lui avoir survécu puisqu'il continua à alimenter une conduite de plomb, logée dans une rigole creusée dans le radier du canal ruiné. Par la suite, au cours de l'Antiquité tardive ou du Haut Moyen Âge, le barrage et l'aqueduc abandonnés furent l'objet de récupération systématique et ils disparurent physiquement du paysage.
Note générale :
4.4 / 5
Belle ballade, paysages magnifiques, baignades strictement interdites. Gendarmes et gardes forestier... Belle ballade, paysages magnifiques, baignades strictement interdites. Gendarmes et gardes forestiers sont là en permanence. Se garer aux parking du cimetière juif. Lire la suite Replier
Une petite balade agréable et facile d accès. Pas de baignade autorisée
....
Une petite balade agréable et facile d accès. Pas de baignade autorisée
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Site sympa et agréable pour une pause lors de notre randonnée sur le plateau de la Caume.
Le parki...
Site sympa et agréable pour une pause lors de notre randonnée sur le plateau de la Caume.
Le parking n'était pas accessible à cette période donc pas grand monde, c'est l'avantage. La baignade n'était pas autorisée non plus. Je ne sais pas si elle est interdite toute l'année.
Bon... des personnes se baignaient tout de même.
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Super beau agréable a faire sans compter le passage de la grotte et une vue imprenable une fois en ... Super beau agréable a faire sans compter le passage de la grotte et une vue imprenable une fois en haut du rocher mais attention au vertige.... Lire la suite Replier
Lieu de sortie nature très agréable !
Attention accès conditionné au risque incendie. Vérifier ...
Lieu de sortie nature très agréable !
Attention accès conditionné au risque incendie. Vérifier les informations avant de partir.
De plus accès possible uniquement à pied (environ 2km)
Afin de préserver la faune du lieu, la baignade y est interdite.
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